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by Zeike
Rated: XGC · Novel · Erotica · #1943649
Nouvelle érotique écrite en français. Le contenu peut choquer (pédo).
  Jeudi, une belle journée qui se profilait, je dois dire qu'elle m'a donnée pas mal d'émotions... Cette fois j'ai pas pu échapper au réveil brutal d'Aline me sautant sur le (bas-)ventre. Pas si désagréable que ça, mais légèrement gênant sachant qu'il était seulement 7 heures...

- Allez debout, faut qu'on finisse de tout préparer et certaines filles sont déjà levées.

- Je vais m'en occuper, je marmonne en me frottant les yeux. Prépare tes habits, il faudra que tu viennes à la réunion à 8 heure.

Je me lève difficilement et tente de connecter mes neurones entre eux... il me manque quelque chose: ma dent de Yéti! Je l'avais pourtant posée sur la commode hier soir...

- T'as pas vu ma dent? je demande à Aline

Celle-ci est en train de fouiller dans son armoire:

- Le truc affreux que tu portes toujours à ton cou? Nan je peux pas t'aider désolé.

Et merde! J'ai pas envie de raconter ma vie mais j'y tiens à cet objet.... Bon j'y penserai plus tard, il faut que je descende au réfectoire.

  En bas c'est encore calme, la plupart des enfants dorment encore, les miennes notamment...

Je m'installe à une table avec un groupe de filles que je connais plus ou moins: il y a Charline, l'adorable gamine de 9 ans qui me fait un coucou ou un sourire dès qu'elle le peut; Lou et Gabrielle, les deux pipelettes de la colo; et Sandra, la rebelle dont se plaint toujours Rebecca.

- Vas-y mets-toi là, me propose Lou avec un grand sourire.

Je pose mon bol et commence à déguster mon lait chocolaté. Je remarque rapidement que les filles ont l'air assez troublées par ma présence, je suis pas une star pourtant... pas que je sache du moins.

- Dis, est-ce que tu trouves que Gabrielle elle est jolie? me demande Sandra en gloussant.

Les filles retiennent difficilement leur ricanements. Je sais ce que c'est normal à cet âge là, mais je pensais pas leur faire autant d'effet que ça. Je prends le temps de finir mon bol avant de répondre:

- Vous êtes toutes les 4 très belles, je leur dis avant de quitter la table.

Même si c'est faux, je veux pas créer de jalousies, l'ambiance est déjà assez dure à supporter entre les filles de mon groupe (d'ailleurs celles-ci ont l'air d'avoir également des problèmes avec les autres), j'ai pas de chance sur le coup... En parlant de ça, il faut que j'aille les réveiller, on part tôt et il faut que je les rassemble à 8 heures.





  Aujourd'hui c'est le jour de la surprise, j'ai hâte! Arthur nous a réveillées tôt mais ça me dérange pas. Il a dit qu'il fallait se dépêcher de déjeuner parce qu'on devait prendre le bus à 9 heure et qu'il faut encore qu'on prépare nos affaires. On mange très vite et Rebecca nous rassemble dans la salle de projection, elle était habillée en short, comme sa soeur et Arthur aussi, je crois qu'on va bouger aujourd'hui.

- Bonjour mes demoiselles, vous avez bien dormi? Nous demande Arthur.

- Ouiiiiiiiiiiiiii!

Aline se lève et avance très lentement sur la petite scène, je remarque qu'elle a mis un tout petit short: on voit le bas de ses fesses et elles sont super serrées dans le short, ça les remonte un peu et elles ont l'air toutes rondes, c'est rigolo. Les filles à côté de moi on pas l'air contente: j'entends Sandra chuchoter un gros mot à Sarah en parlant d'Aline.

- Coucou les filles, elle commence d'un air enjouée, je sais que la plupart d'entre vous sont déçues de la compétition de mardi où vous aviez pas pu montrer que vous étiez les plus fortes.

- Ouiiiii.

C'est vrai que j'aurais pu faire mieux, même si je me suis bien battue. Il y a quand même pas beaucoup de filles qui répondent, la plupart elles regardent Aline méchamment.

- Ça tombe bien, continue-t-elle, parce qu'aujourd'hui il va falloir bouger!

Elle a dit ça avec beaucoup d'entrain mais les filles ont pas l'air contentes, elles commencent à chuchoter très fort entre elles. Sur la scène Arthur chuchote un truc à Aline, il a l'air fatigué un peu, elle se recule pour le laisser parler:

- Comme vous l'a dit Aline, il va falloir bouger, car on va faire une randonnée.

Génial une randonnée! J'adore ça, il y a toujours des trucs super à faire.

- Ne criez pas de joie tout de suite, il ajoute précipitamment. Il va vous falloir de la force, de l'endurance, et ne pas avoir peur du noir parce qu'on va passer la nuit là-bas!

Cette fois tout le monde commence à parler super fort! Camille et Sarah elles ont pas l'air contentes mais moi je suis super heureuse!

- Vous resterez dans vos groupes habituels, continue Arthur. Par contre le bus vient nous chercher dans 3 quarts d'heure, alors dépêchez-vous d'allez préparer vos affaires.

On se lève toutes et on retourne en haut, il y a beaucoup d'agitation donc il faut faire vite!

- Oubliez pas de prendre une culotte de rechange pour demain, nous dit Aline qui zigzague entre sa chambre et la notre.

- Elle a un short de pute, chuchote Sarah à Camille lorsqu'Aline sort de la chambre.

- Ah, c'est un short? j'ai cru qu'elle était restée en culotte.

Elles sont méchantes avec elles!

- Bon les filles, déclare Arthur en entrant dans la pièce. Je dois vérifier que vous avez tout ce qu'il vous faut.

- Tu nous fais pas confiance? demande Camille. On a plus 8 ans.

- Si mais Aline pense que c'est plus sûr sachant qu'on part pour 2 jours. Alors, Eléonore...

Je lui montre mon sac avec tout ce qu'il faut dedans, il me félicite de rien avoir oublié.

- Sarah, t'as pas de culotte de rechange? il demande en jetant un coup d'oeil dans son sac.

- Ben... nan, elle dit en rougissant un peu.

Il se contente de soupirer et de râler un peu avant de vérifier les affaires de Julie. Ça me fait un peu rire parce que je l'aime pas Sarah; je me demande si Aline a fait exprès de dire à Arthur de vérifier...

- Bon dans les grandes lignes ça m'a l'air bon, conclut-il. Allez tous au bus.

Je suis impatiente de faire la randonnée, je suis sûre que ça sera super!





  Petite analyse de début de matinée:

Réveil en douceur: Arthur était chaud comme tout, il aurait pas été contre un peu de plaisir pour bien commencer la journée si on avait eu plus de temps.

Apparition réussie: Mon petit short a fait l'effet voulu, que ce soit du côté de mon très cher animateur qui va sûrement oublier à quoi ressemble ma tête d'ici la fin de la journée, ou du côté des filles dont le regard me manifeste la plus grande hostilité, comme si j'avais enfreint les règles du jeu. Vous aviez qu'à avoir des jolies fesses comme les miennes, et je me rappelle pas vous avoir interdit d'emporter un short ultra-moulant.

Concurrentes en partie écartées: Sarah est à l'opposé d'Arthur dans le bus, c'est bon signe. Eléonore est avec ses copines, pour peu que je gère bien de mon côté pendant la journée j'ai pas à m'inquiéter d'elle.

Bilan: Je prédis une jolie victoire alors que le bus vient à peine de nous déposer au pied de la montagne. Et le meilleur est à venir.





  Dès que je pose le pied à terre, je sais que ça va être fatiguant: la montagne est immense, le soleil me grille déjà, et les filles arrêtent pas de brailler. Premier sujet de conversation officiel: la hâte qu'elles ont de commencer la marche; premier sujet de conversation officieux: le short d'Aline. C'est vrai qu'elle sait très bien que ça énerve toutes les filles qui apprécient Arthur, et il est plus proche d'elle depuis qu'elle le porte... Mais perso je m'en fous, Arthur m'intéresse pas, par contre le short moulant d'Aline me fait son petit effet, 2 petits boules de chaires qui gigotent comme ça...

Après plusieurs haussement de voix, les animateurs arrivent à s'imposer, Rebecca prend la parole:

- La montagne propose trois parcours de randonnée, chacun des groupes va en faire un puisqu'ils ont la chance de ne pas être très difficiles. On mangera chacun dans notre groupe à midi. Il faudra être assez rapide pour monter au sommet, il y a une grande plaine où on construira les cabanes, c'est là-haut qu'on passera la nuit. Vous avez des questions?

- Ce sera long? je demande.

- On devrait arriver en haut en milieu d'après-midi si tout se passe bien.

- Est-ce qu'il y a des loups? demande Charline.

- Nan, mais il paraît qu'il y a un yéti, répond Sabrina d'un ton qui laisse planer le doute.

Les filles recommencent à discuter entre elles, comment elles peuvent croire à des trucs pareils?

- On part quand? demande Eléonore.

- Tout de suite, répond hâtivement Arthur. Allez en route!

Allez, le calvaire commence, des kilomètres de montée m'attendent. Au moins j'ai pas à porter de gros sacs comme Arthur qui a en plus celui de Julie. Ça en fait une qui ira plus ou moins à ma vitesse.

Pfiou! Ça fait à peine 5 minutes qu'on marche et je suis déjà crevée.

- Allez dépessez-vous faut qu'on arrive avant les autres! nous presse Eléonore qui est largement en tête.

Elle est increvable, pourtant je vois bien qu'elle est en sueur. Le souvenir d'hier me revient en tête, son short laisse apparaître ses cuisses et ses fesses ressortent assez bien, presqu'autant qu'Aline. Elle fait plaisir à voir et je réfléchis déjà à un moyen d'être seule avec elle... Sarah est un peu devant moi et tient Julie par la main; et Aline colle Arthur, elle doit lui chuchoter des jolies choses... Étrangement la façon dont Eléonore me commandait m'a fait pas mal d'effet, ce qui ne me ressemble pas; mais après tout, on se voit que pendant une semaine donc je peux bien laisser de côté mes habitudes de dominatrice et faire quelque chose d'original pour une fois. Et puis j'ai toujours Sarah, ma petite esclave qui fait tout ce que je veux! J'ai peut-être l'air méchante mais je suis pas la seule à la détester, à vrai dire, je crois bien qu'elle a pas une seule amie. À part Julie mais ça compte pas.

...

- Bon, on fait une petite pause, il est 13h, décide Arthur.

Enfin! J'en ai bien besoin de cette pause! Faut croire qu'on a choisit le pire chemin parce qu'il monte énormément.

- Le temps que je prépare les sandwichs avec Aline vous pouvez partir faire un tour mais vous éloignez pas trop, nous dit Arthur.

Génial, je vais pouvoir me mettre au calme et surtout allez fumer une cigarette loin des autres. La forêt est vachement dense à cette hauteur et j'ai pas à m'éloigner énormément. Je m'installe sur un rocher près d'une source.

Ça fait du bien après 3 jours sans fumer, je sais que c'est mauvais pour la santé mais c'est bon pour l'esprit. Je pourrais rester des heures comme ça.......

- Camille t'as vu Julie? On l'a perdu.

Merde, c'est Arthur! Il a pas l'air spécialement fâché, plus préoccupé. Comment ils se sont débrouillés pour perdre Julie?

- Nan je l'ai pas vu, je réponds sans cacher que j'suis en train de fumer.

- Tu devrais pas fumer, il me reproche sans aucune conviction.

Il me tend un sandwich et s’assoit à côté de moi, signe qu'il a pas l'intention de partir tout de suite.

- Tu perds beaucoup de choses aujourd'hui, je rétorque.

- Pourquoi tu dis ça?

- L'affreux truc que tu portes toujours autour du cou s'est fait la malle.

- Bon sens de l'observation.

- Merci.

Un long silence s'ensuit, le mâchonnement de nos sandwichs est la seule ambiance sonore. Sur le coup c'est moi qui ai envie de relancer la conversation:

- Tu devrais partir, ou alors c'est toi que les filles vont chercher.

- Tu penses que je vais leur manquer tant que ça? il me dit sur le ton de la plaisanterie.

- Au cas où tu l'aurais pas remarqué, tu déclenches des envies, de la part de plus ou moins toute la colo.

Il reste silencieux un moment, il est loin d'être idiot et se doute sûrement que j'ai raison.

- Pourquoi me le dire?

- Parce que je suis la seule personne qui rentre pas dans cette compétition, je rétorque comme s'il s'agissait d'une évidence.

- Et...

- Et je t'aime bien. Le prend pas mal, mais... avec toi je me sens intelligente, t'as beau être très futé, avec toi j'ai l'impression de réfléchir mieux.

- Je prends ça pour un compliment, il répond poliment. On dit que les grands esprits se rencontrent...

Je me contente d'un soupir significatif, je suis assez intelligente pour savoir que je ne le suis pas. Je me demande même pourquoi je lui ai dit ça.

- Ce soupir en dit long. Tu manques de confiance en toi.

- J'suis réaliste, je réplique. Je savais pas que tu étais psy.

- Je suis pas psy, mais je suis comme toi, du moins je l'étais.

- Alors tu devrais me comprendre, je rétorque.

Cette discussion est vraiment bizarre, c'est bien la première fois qu'on me fait des fleurs, et en plus c'est un mec intelligent qui m'en fait.

- Ce que je vais te dire est moche, mais c'est une question d'habitude. À force de te faire rejeter et insulter, t'acceptes ton sort.

- T'es pas le genre de mec que je vois se faire rejeter.

- Pourtant je l'suis, pourquoi tu crois que j'suis parti animer une colo au fin fond des montagnes?

- Désolé je savais pas.

- Pas la peine d'être désolé, je te l'ai dit on est dans la même situation.

C'est vrai que chez moi, j'ai pas des tonnes d'amis. Mais je m'attendais pas à ce qu'Arthur soit dans mon cas, il a l'air si... gentil.

- C'est rassurant de voir ce que je peux devenir avec le temps.

Son rire m'apprend que cette fois c'est lui qui n'est pas convaincu.

- Je te souhaite tout sauf de devenir comme moi, il me confit. Regarde, en à peine 3 jours, mon groupe s'est mis le reste de la colo à dos et je viens de perdre Julie.

- Tu manques de confiance en toi, je lui réplique. Tu sais... t'es un mec super, et si j'étais pas lesbienne je partagerais sûrement les mêmes sentiments que les autres.

Je le sens déstabilisé par ma remarque, j'avoue que c'est rare que je fasse des compliments, surtout de ce genre, surtout à un mec. Mais le plaisir de déstabilisé Arthur n'a pas de prix.

- Merci, il répond simplement en me déposant un petit bisou sur le front. Allez, faut qu'on retrouve Julie.

On se lève en même temps et on retourne vers les autres... Cette discussion était vraiment... spéciale. Peut-être que j'aurais eu ma chance avec lui...





- C'est bon j'ai retrouvée Julie!

- Bien joué Sarah, me dit Aline sans conviction.

Elle était super loin dans la forêt, j'ai eu vraiment peur qu'il lui arrive quelque chose. J'aurais pas dû la quitter des yeux...

-T'as pas vu Arthur? elle me demande.

- Je crois qu'il est avec Camille.

Elle a pas l'air heureuse de ma réponse et s'éloigne un peu.

- C'est bon il revient! nous informe Eléonore qui émerge des buissons.

En effet Arthur et Camille arrivent peu de temps après. Il prend à peine le temps de remarquer la présence de Julie et nous demande de ranger ce qu'on a déballé pour manger, on repart bientôt. Lui il est en train de discuter avec Aline, encore... Elle fait ça pour nous rendre jalouse, c'est pour ça aussi qu'elle a mis son short moulant; et ça marche. Arthur regarde qu'elle.

- Allez on repart, il nous dit en reprenant les sacs.

Déjà! J'ai pas eu le temps de me reposer et j'suis crevée! Heureusement je dois rester à côté de Julie qui marche pas très vite non plus. Et puis la vue est très belle: on longe le chemin au bord de la montagne donc on a une vue sur tout le paysage en bas, la plaine s'étalent jusqu'au pied des lointaines montagnes, comme si on était sur une petite île dans un océan de verdure, c'est magnifique. Dommage qu'il fasse aussi chaud, je pue la sueur et on est à peine à mi-chemin. Julie aussi a l'air fatiguée, elle a du mal à suivre depuis ce matin et j'ai de la peine pour elle. Je sais que ça va me fatiguer encore plus mais je la prend sur mon dos à la place de mon sac que je passe sous mon ventre. J'aime bien la sentir contre moi et je peux caresser ses fesses avec mes mains comme ça. Elle se cramponne à moi du mieux qu'elle peut, j'aime bien. Elle a beau être très passive, je l'échangerais pas contre l'amitié de n'importe qui d'autre, pas besoin d'avoir d'autres amies.

...

- Nous y voilà! déclare enfin Arthur.

- Ah bah quand même! ronchonne Camille.

Moi je laisse tomber mes sacs et m'écroule sur le sol, avec Julie toujours sur le dos. Elle cherche pas à s'enlever et reste collée à moi, bien accrochée. J'aime bien sentir son bassin contre mes fesses, je pourrais rester là jusqu'à la nuit.

- Allez dépesse-toi! me presse Eléonore. Il faut qu'on fasse la cabane maintenant!

- Quoi?

- Hé oui, m'explique Arthur. On a qu'une tente et elle est pour le matériel. Donc il va falloir qu'on se fasse un abri. J'ai des ficelles, un couteau et une bâche au cas où il pleut.

- Mais ça va nous prendre trop de temps! se plaint Camille.

- Il va juste falloir qu'on se partage les tâches, répond Arthur.

- Je peux aller chercher du bois avec toi, propose Aline.

Je sais qu'elle veut se retrouver seule avec lui, mais ça commence à m'énerver.

- Nan, il faudrait que tu restes avec nous au cas où on se blesse, je suggère. Eléonore a qu'à y aller, c'est plus marrant que de rester ici.

- Oh oui! s'écrie la fillette, viens Aline, il faut qu'on trouve des grandes branches.

Aline me lance un regard noir avant d'être emmenée par Eléonore. Ça égaie ma journée d'avoir gâché un bout de la sienne!

Arthur commence à déballer tout le matériel. Camille est partie s'allonger entre les arbres et à mis de la musique avec son iPhone.

- Bien joué Camille, dit Arthur en s'approchant de son coin de sieste.

- Hein?

- T'as trouvé l'emplacement de notre cabane. On a juste à accrocher des grandes branches autour des 3 arbres ici, il faut retirer les quelques bouts de bois par terre pour pouvoir mettre la bâche et attendre qu'Aline et Eléonore reviennent avec les grandes branches.

Flûte! Je suis crevée moi, et Camille aussi. Il y a que Julie qui se met à prendre les feuilles et les jeter en dehors du périmètre de notre future cabane. Je l'aide un peu mais je me lasse vite.

- Regardez, les autres arrivent! nous informe Arthur.

En effet les groupes de Sabrina et Rebecca commencent à s'installer pas loin. Le coin est vraiment joli: il y a une belle et grande prairie au milieu, et la forêt tout autour. Arthur va parler aux filles pendant qu'on reste ici et qu'on finit de retirer les branches.

- Tu pourrais nous aider un peu, je fais remarquer à Camille.

Elle reste allongée sur le ventre à l'ombre, et prends même pas la peine de me regarder pour me répondre:

- Je te rappelle que t'es encore mon esclave, alors tu peux bien en faire assez pour nous deux.

Je m'apprête à répondre mais Arthur revient à ce moment là:

- Bon, on finira ça tout à l'heure lorsqu'Aline et Eléonore reviendront, déclare-t-il, puis il prend une mine avec une once de dégoût et ajoute, profitez-en pour aller vous mouiller un peu vers le lac.

Il nous donne des serviettes et commence à installer la bâche qui nous servira de sol. Je perds pas de temps et m'en vais avec Julie à la mais vers le lac... Je me sens vraiment honteuse après cette remarque, je sais bien qu'il faisait référence à mon odeur. Aline sait que je suis une cochonne et j'ai peur qu'elle en ait parlé a Arthur, elle en serait bien capable... Et puis pourquoi je continue à penser que j'ai mes chances d'être aimée par lui?! Je suis une cochonne et lui il est gentil, on est trop différents...

- C'est vachement beau ici, commente Camille lorsqu'on arrive vers le lac.

C'est vrai que le lac est très beau. Il y a une plage de sable avec des gros rochers, le lac est pas très grand et l'eau doit être super chaude. Et puis il y a pas mal de fleurs et d'oiseaux, c'est très beau et légèrement isolé, à 100 mètres de la prairie.

En effet l'eau est assez chaude, je me mouille brièvement les mains pour m'étaler l'eau sur les dessous de bras, c'est facile avec mon tee-shirt à manche courte. C'est vrai que ça fait du bien un peu de frais, même si j'ai pas l'habitude.

Julie vient me voir pour que je l'aide à lui mettre de l'eau, elle a des manches longues donc ça va pas être pratique; le seul moyen est de lui retirer son habit.

- Elle est aussi plate qu'Eléonore, fait remarquer Camille lorsque Julie se retrouve torse nu.

J'ai un petit mouvement de recul quand elle s'approche d'elle. Elle touche le contour de ses tétons et commence à jouer avec.

- Laisse-la tranquille!

- Sinon quoi? tu veux vraiment que tout le monde sache quelle genre de grosse truie tu es? Tu lui as dit à Julie?

Celle-ci se contente de nous regarder sans rien dire, elle a l'air plus perdue que d'habitude et recommence à baver.

- Nan tais-toi! je m'écris paniquée.

Elle a l'air d'aimer me faire peur comme ça, elle se met à rire:

- De toutes façons elle comprendrait pas un seul mot de ce que je lui dis.

Je me retiens de protester, il ne faut pas que je l'énerve. Elle se mouille très rapidement et s'en va. Enfin! Je m'écroule sur un rocher pas loin, je tremble, il faut je décompresse. J'enrage et j'ai presque les larmes aux yeux.

- Sarah...

C'est Julie. Elle est à côté de moi, encore torse nue, toujours aussi belle... J'approche ma bouche de sa poitrine et met mes lèvres sur le bout de son téton. Comme d'habitude il durcit très rapidement. Lorsque je suis avec elle j'oublie tout le reste. Elle est magique. C'est à cet instant qu'elle me dit la plus belle chose que je pouvais espérer entendre:

- Sarah... pipi.

- Pas de problème ma puce, viens tu vas le faire dans l'eau.

Je lui retire rapidement son short et sa culotte, discrètement je porte celle-ci à mon nez: elle a une odeur très forte de transpiration, d'urine un peu, mais moins. Je regrette d'avoir jeté sa culotte sale dans les toilettes hier... Peu importe, c'est trop tard maintenant. Je l'aide à enlever ses chaussures et ses chaussettes et elle fait quelques pas dans l'eau avant de commencer à se relâcher. Je me rapproche de son petit sexe qui laisse désormais échapper un long jet d'urine dans le lac. Sûrement par habitude, elle s'accroche à moi pour s'accroupir et être plus à l'aise pour faire pipi. Et comme je suis derrière elle, j'ai une vue magnifique sur ses fesses légèrement écartées, assez pour me permettre de voir son petit trou à caca, légèrement marron, humide de transpiration, et j'ai juste à me pencher un tout petit peu pour sentir les odeurs qui s'en échappent, un pur délice pour moi. Lorsque les dernières gouttes coulent de son sexe, je vois son anus faire des petits spasmes pour évacuer ce qu'il reste de pipi. À moitié consciente de mes actions, je pose mon doigts sur le haut de sa raie et le descend tout doucement jusqu'à son anus. Je cherche pas à rentrer, je fais juste quelques cercles autour pour apprécier le contact moite de sa partie la plus intime; je ne m'attarde pas.

- Sarah... elle murmure silencieusement, presque en soupirant.

J'ai du mal à interpréter ça, je pense que ça veut dire qu'elle aime ce que je lui fais. Peut-être qu'elle aussi elle s'en fiche que je sois sale en fait. Peut-être que ça la choquerait pas de savoir que je suis une cochonne... Peu importe. Après qu'elle ait fini je mets ma main dans l'eau dans l'objectif de mouiller son sexe et faire partir les dernière gouttes d'urine. Mais j'ai à peine le temps de toucher le haut de ses petites lèvres qu'elle sursaute en poussant un petit gémissement. Sûrement parce que l'eau est un peu fraîche.

- Excuse-moi. Tu préfères que je t'essuies pas?

Pour me répondre elle part en direction de ses habits, je vais l'aider à les remettre. Elle aura un peu de pipi au fond de sa culotte mais ça a pas l'air de la déranger, elle s'en fiche...





  Pfiou! Je suis fatiguée d'avoir transporté tout ce bois, heureusement j'ai beaucoup de force même si je suis petite, et puis Aline m'a aidée. On a assez de bois pour faire la cabane maintenant. Lorsqu'on arrive à notre emplacement il y a Arthur et Camille.

- Elles sont où Sarah et Zulie? je demande.

- Parties se mouiller un peu au lac, m'explique Arthur.

- Il a un lac!? je demande émerveillée.

- Oui, mais tu iras plus tard là il faut qu'on fasse la cabane.

- Bon d'accord...

De toute façon j'ai pas trop envie d'y aller en même temps que Sarah. Elle est toujours avec Julie, je crois que c'est pasqu'elle a pas de copine. Je m'en fiche je l'aime pas.

Maintenant j'écoute Arthur qui nous donne les instructions pour faire la cabane: tout ce que je dois faire c'est tenir les grosses branches à l'horizontale pendant qu'il les attache aux troncs. Je demande gentiment à Camille de venir m'aider et elle m'obeit tout de suite. Aline avait raison, elle fait tout ce que je lui dis, il faut que j'en profite plus... Et puis ça me fait du bien quand je lui donne des ordres, je crois que c'est le même effet que quand elle elle se masturbe, c'est la même chose je crois. Il faudra que je ressaie le plus vite possible.

- On est revenues, annonce Sarah et portant Julie sur son dos. Elle se sont mouillées, je me demande si l'eau est chaude...

- Est-ce que deux d'entre vous se sentent d'humeur à cuisiner? demande Aline.

- Pourquoi?

- Parce qu'avec les jumelles on a pas fini les sandwichs hier, il doit en manquer une dizaine pour demain et j'ai besoin de volontaires pour les faire.

- Moi ze veux bien! Ze peux y aller avec Camille!

- Heu... ok, fait celle-ci un peu incertaine.

- Ça marche. La nourriture est dans la tente qu'on a installé au milieu de la prairie, oubliez pas de les emballer dans du papier allu après.

Je marche très rapidement vers la tente. J'ai super méga beaucoup de chance! C'est juste ce qu'il me fallait pour faire ce que j'ai à faire! Mais il faut aussi que je fasse les sandwichs.

Une fois dans la petite tente on étale une grande serviette par terre et on installe les assiettes. Il faut d'abords couper le pain, ensuite mettre du beurre, du jambon, et du saucisson dedans, et enfin les emballer dans le papier brillant.

- Pfiou! On crève de chaud ici! se plaint Camille après 3 sandwichs.

- C'est vrai qu'il fait encore plus ssaud que dehors... On a qu'à enlever nos T-ssirt, je propose, de toute façon personne peut nous voir ici.

Elle accepte mon idée et retire tout de suite son habits, je l'imite juste après. Moi j'ai rien en dessous, elle elle a un soutient-gorge noir. Je prête pas plus attention à sa poitrine et me remet à beurrer le pain; quand tout à coup un bout de beurre me tombe sur le haut du ventre. J'ai pas le temps de réagir que Camille l'enlève avec son doigt pour le manger.

- Merci, je lui dis en reprenant mon travail.

Attend voir... Je viens d'avoir une idée!

- T'aimes bien le beurre quand ze m'en mets dessus?

- Bien sûr, elle répond immédiatement. Je pourrais en manger des tonnes.

- Moi ze crois que t'es pas capab'.

- Alors teste-moi, elle propose malicieusement.

C'est exactement ce que je voulais! J'espère juste que personne va entrer parce que je me ferais disputer... Je retire mon pantalon et ma culotte et je mets un bout de beurre sur le haut de ma zézette. Elle m'a déjà vu toute nue à la piscine de toute façon.

- Manze-le avec ta langue, je lui ordonne.

Elle le fait sans hésiter, elle se penche vers moi et donne des grands coups de langue sur mon sexe. Ça fait beaucoup de bien comme je l'avais prévu, comme si j'avais envie de faire pipi sauf qu'en fait j'ai pas envie. J'ai la zézette humide mais c'est pas que à cause de sa langue.

- Oh oui...

- Encore. Elle demande après avoir fini le beurre sur ma zézette.

- D'accords mais cette fois ce sera plus sale, je décide.

Et sans attendre sa réponse je retire mes chaussures et m'étale le beurre sur le plat de mon pied. J'ai pas mis de chaussettes pasqu'il faisait chaud et j'ai transpiré toute la journée! Je sais que c'est super sale et je me demande si elle va le faire... Mais c'est vrai qu'elle a déjà léché un peu de mon caca à la piscine, alors ça c'est pas plus pire.

- Ils sont sales tes pieds, elle fait un peu hésitante... Tout noirs.

- Fait-le ze te dis!

Elle m'obéit; ça fait beaucoup de bien de donner des ordres comme ça. Je la sens me lécher les pieds mais c'est comme si elle était encore sur mon sexe tellement ça fait du bien. Je descends ma main sur ma zézette, c'est tout chaud et ça fait comme la dernière fois, des papillons dans mon ventre... Ça chatouille un peu sa langue entre mes orteils, mais c'est agréable. Ce qui est bon aussi c'est de voir ses grimaces de dégoût, elle a pas l'air d'aimer ça pourtant elle le fait quand même. Aline a dit qu'elle accepterait de faire tout ce que je veux parce qu'elle m'aime beaucoup. Je m'en fiche de pourquoi elle le fait, l'important c'est qu'elle le fasse et que ça me fasse du bien.

- Voilà c'est bon, elle me dit essoufflée et les larmes aux yeux.

- T'as aimé?

Elle hoche la tête pour approuver, ça m'embête un peu, je voudrais bien la dégoûter pour qu'elle aime pas ça, je suis sûre que ça m'aurait fait encore plus de bien.

- Alors cette fois z'suis sûre que t'oseras pas!

Je me retourne pour lui montrer mes fesses et je pose un grand bout de beurre sur le haut de ma raie. Comme j'ai beaucoup transpiré aujourd'hui j'ai le derrière chaud et ça fond très vite, je sens que ça coule jusqu'à mon petit trou! Elle s'en fiche et pose ses mains sur mes fesses pour les écarter et lécher le beurre qui est sur mon trou du cul.

- Ouaouh! C'est super bon ce que tu me fais! je souffle.

C'est vraiment incroyable! Je l'entends dire que ça sent mauvais et que c'est dégueu mais moi ça me fait un bien fou! Je sens ça langue sur mon trou à caca mais c'est comme si elle me léchait partout entre les jambes, c'est divin! Les papillons reviennent danser dans mon ventre et c'est tout chaud! Oh oui.......





  - Et ben c'est pas si mal tout ça, je déclare en contemplant notre oeuvre.

La cabane est assez grande, 2 mètres sur 3 peut-être, ce qui a très peu de sens vu qu'elle est de forme triangulaire...

- C'est surtout grâce à toi, dit Eléonore que la confection des sandwichs a apparemment épuisée.

- C'est vous tous, je leur dis en caressant la tête de Julie. C'est Julie et Sarah qui ont dégagé le terrain, et avec Aline tu es allée chercher le bois. Et sans la musique de Camille on aurait été beaucoup moins motivés!

- On mange quand? demande Sarah.

- Il faut que j'aille faire le feu et après on commencera à faire chauffer les pommes de terre.

- On fait un feu?! demande Eléonore émerveillée.

- Tu croyais que c'était quoi le gros tas de bois au milieu de la prairie? rétorque Sarah.

- La cabane de Sabrina? se moque Camille.

- On se calme, j'ordonne avant que ça parte encore en dispute. Est-ce que je peux compter sur vous pour ne pas vous entre-tuez le temps que je serais dans la prairie?

- C'est à même pas 100 mètres et tu peux nous y voir, fait remarquer Sarah.

- Ça vous empêchera pas de vous battre, dit Camille.

Je n'attends pas les réponses à cette provocation et file rejoindre Rebecca qui avait désespérément besoin de mon briquet. La prairie est assez calme, le soleil est en train de se coucher et on commence à avoir de jolies teintes roses dans le ciel.

- Ah te voilà, s'extasie Rebecca qui était à 4 pattes dans la paille. J'ai désespérément besoin de ton briquet! J'ai dit aux filles que j'arriverai à allumer le feu comme dans Koh-Lanta, avec un bout de bois et une ficelle, mais ça donne rien.

Je lui passe discrètement le briquet, quelques spectatrices sont déjà là mais n'ont pas remarquer l'objet qui sera responsable dans quelques minutes de la supercherie. Je vais m’asseoir sur l'un des gros troncs qu'on a installé, à côté de Charline qui me fait un de ses habituels coucous doublé d'un grand sourire.

- Elles sont bien calmes les tiennes, je fais remarquer à Rebecca.

- Je dois en déduire que c'est pas le cas chez toi? elle ricane en tentant une dernière fois sa chance avec la ficelle.

- Ni chez moi ni ici.

- Et t'as pas de scrupules à laisser Aline toute seule dans ces conditions?

- Pas plus que ça...

Elle décide finalement que la ficelle fera meilleure brûlée que brûleuse: d'un discret mouvement elle active le briquet sur le tas de paille avant de jeter la ficelle traîtresse dans le nouveau brasier. Elle pousse un cri de joie qui est repris par les quelques spectatrices persuadées d'acclamer les hauts-faits de la pauvre ficelle. Et moi je profite de ce moment de détente qui ne va pas durer...

Le feu allume très vite le tas de bois qui attire les enfants comme des moustiques vers une lampe. En quelques minutes les acclamations sont remplacées par des cris et des bavardages venant de tout les côtés. C'est convivial en un sens, mais en un seul. Il va falloir faire cuire les pommes de terre et les bananes maintenant, et distribuer les grands paquets de chips, c'est un peu tôt mais ça les occupera. Commençons par les pommes de terres...

- Arthur!

J'ai pas le temps de me retourner que Julie saute sur mon dos, je comprends qu'elle veuille de l'affection mais de là à me cramponner... Peu importe, je cuirais ces pommes de terre avec ou sans enfant sur le dos! Et puis c'est la seule du groupe qui a le mérite de ne pas m'énerver en ce moment, au contraire elle est apaisante. D'ailleurs les autres arrivent, Sarah à l'air rassurée de voir Julie sur mon dos; apparemment on a eu la chance qu'elle se soit sauvée dans ma direction ou il aurait encore fallut faire des recherches nocturnes... Heureusement pour mes nerfs les filles s'étaient calmées. Eléonore va jouer au foot avec les filles du groupe à Sabrina pendant que Camille et Sarah restent sur leur bûche. En attendant que les patates cuisent. Je pars jouer au 7 familles avec Lou, Gabrielle et Charline, Julie toujours sur mon dos; et pour la première fois de la semaine je me dis que mon groupe n'est peut-être pas le meilleur...

La soirée se passe calmement, le repas est vite terminé et les filles tombent d'épuisement après la journée qu'elles ont eu. Nous sommes peu nombreux à rester pour les caricaturales chants autour du feu, ça tombe bien parce que j'en connais pas des tonnes... On s'était mis d'accords avec Sabrina et Rebecca: chaque animateur n'ira se coucher qu'après que tout son groupe soit lui même au lit. Camille et Sarah me font la gentillesse de partir une fois le repas terminé, me délestant au passage de Julie, qui avait vu en mon dos un lit confortable. Pour Eléonore c'est une autre histoire, mais heureusement son jeune âge ne lui permet pas de tenir toute la nuit; et si mes filles ne sont pas les premières à la course elles sont les premières au lit. C'est donc vers 11 heures du soir que j'ai la chance de quitter la prairie après avoir souhaité bonne chance à mes deux collègues. 23 heures c'est mieux que ce que j'espérais, presque trop tôt, alors je fais un petit détour vers le lac.

Ce que je ne savais pas c'est que ce détour allait grandement changer ma journée, comme si depuis le début de la matinée je payais le prix pour vivre ces ultimes 3600 secondes. La nuit est magnifique, pas un nuage ne me cache aux yeux du monde, pas une étoile ne manque dans le ciel; mais celle qui rend le tableau vraiment magnifique, c'est la Lune. Elle s'est gonflée, par orgueil sûrement, et envoie ses rayons argentés sur toute la surface du lac, qui reflète le ciel comme un immense miroir. Est-ce une sirène que je vois au loin? On dirait bien. Totalement nue, émergeant vers le rivage pour rejoindre le pauvre mortel que je suis. Je tente une approche, assez lente, de peur de l'effrayer. Elle reste sur son rocher, à moitié dans l'eau; j'ai du mal à décerner son visage dans l'obscurité, elle est complice avec la Lune qui n'éclaire que ce que la sirène veut éclairer. Je suis à quelques mètres d'elle maintenant, sur son rocher, j'arrive à percevoir sa bouche qui s'ouvre pour m'offrir la belle mélodie:

- Si tu pouvais me faire ce regard admiratif plus souvent, se moque Aline.

- Si tu pouvais ressembler à une sirène plus souvent, me moque Arthur.

- Les filles sont couchées?

- Oui, je comptais venir ici pour me détendre un peu avant d'aller dormir, je savais pas que tu serais là.

- Moi si.

- Je dois prendre ça comment?

- C'est pas ça que tu dois prendre en ce moment.

Je ne réfléchis pas, je laisse Aline enlever mes vêtements, j'en profite pour admirer son corps. J'ignore si c'est la Lune qui embellit, mais j'ai du mal à croire que j'ai en face de moi la même personne qui m'offre ses charmes depuis ces derniers soirs. Ces mains s'activent sur mes habits avec une telle grâce qu'on dirait qu'elles dansent. Ses jambes, à moitié immergées, cachent ses pieds mais laissent à ma vue ses cuisses fermes, et ses fesses de déesses. Ses fesses, je les ai caressées, malaxées, léchées, pourtant ici, maintenant, sous l'éclat de la Lune, rien que toucher des yeux ce trésor d'érotisme, de beauté, de perfection, me paraît le pire des sacrilèges. Ses mouvements pour retirer mon pantalon et mon caleçon en même temps me ramènent à la réalité, je me retrouve ainsi à son niveau.

- C'est un peu égoïste de me violer des yeux, me fait-elle remarquer. Où est mon plaisir là dedans?

On y est. Elle pose ses mains sur mon torse, et je m'écrase contre la roche, totalement à sa mercie. J'ai tout son corps sur moi désormais, et c'est dans cette position que je réalise l'étendue de sa splendeur. Son visage est à quelques centimètres du mien, je peux même sentir son souffle sur mes joues; j'ose à peine soutenir son regard, à la fois perçant et profond, si je n'étais pas déjà totalement nu ses yeux auraient finis de me déshabiller. Ses traits ne sont ni trop fins, ni trop épais, parfaits. Elle monte un peu plus, m'exposant ses deux seins, deux orbes parfaites elles aussi, fermes et de taille idéale. Je ne peux pas m'attarder sur le reste, elle décide qu'il est temps. Son corps fait encore plus pression sur le mien, me noyant de sa chaleur; et voilà que je sens la fente de son sexe recouvrir le mien. Elle est très pressée et je n'ai pas le temps de décrire ce que je ressens qu'elle entame l'action: elle fait entré d'un vif mouvement de reins mon sexe dans le sien comme si c'était la plus naturelle des choses, et ça l'est pour elle. Elle sait ce qu'elle fait et elle le fait très bien. Mon membre est rapidement enveloppé d'une douce chaleur, c'est que du bonheur. Je m'apprête à lui faire partager un de mes élans poêtico-romantiques mais elle ne l'entend pas de cet avis. Elle utilise habilement sa bouche pour faire taire la mienne, et sa langue pour étrangler mes soupirs de contentement. Et elle anime la machine. Elle bouge son bassin pour imprimer le mouvement de vas et viens tout en gardant son visage collé au mien. Après quelques dizaines de secondes à profiter de cette dynamique, je décide de faire preuve de l'activité qu'elle attend de moi depuis qu'elle a décidé qu'elle m'aurait ce soir. Et ainsi se met en place le doux engrenage de l'amour. Chacune de mes entrées en elle provoque un petit gémissement qui envoie de l'air sur mon visage, ainsi qu'une contraction de ses muscles; je la sens vivre contre moi, comme si nous étions deux parties d'une même personne, et dans cette mesure c'est tout naturel que je devine le moment où son orgasme arrive. Sa respiration s'accélère, elle s'appuie encore plus fort contre moi et nos deux corps s'entrechoquent maladroitement comme si l'engrenage déraillait. Enfin mon fluide séminal est le carburant qui la fait grimper au 7ème ciel. Ses pieds battent dans le vide, elle est soudain très agitée et nos cours se mettent à rouler l'un sur l'autre comme si nous luttions pour prendre à l'autre une partie de cet extase, à la fois partagé et personnel. Nous finissons notre duel dans l'eau, heureusement le niveau est bas sinon seul l'un de nous serait sorti vivant de cet orgasme. Finalement l'orgasme part, pourtant le plaisir reste, le bonheur du moins. Comment ne pas être heureux avec une adolescente sur moi, ou sous moi je ne sais pas trop; ce que je sais c'est que sans les épreuves de cette journée, j'aurais culpabilisé d'avoir droit à ça. Et j'ai encore du mal à réaliser ce qu'est vraiment "ça". J'ai l'impression que c'est la première fois qu'on Le fait, c'est faux bien sûr, mais...

- T'étais en forme, elle souffle en remettant ses cheveux trempés en arrière. C'est la pleine lune qui te rends comme ça.

- Peut-être bien, en tout cas j'ai jamais pris autant de plaisir depuis pas mal de temps.

- C'est bizarre, t'es pas censé être pédophile à la base.

Je ne réponds pas, elle a raison et elle le sait. C'est bizarre en un sens, serait-ce une guérison? La journée que j'ai passé m'a-t-elle fait réaliser qu'une adolescente valait mieux qu'une enfant immature? Je ne sais pas, mais ce que je sais c'est que j'ai sous-estimé Aline, et que je lui dois encore quelques caresses!





- C'est à Julie de regarder! se plaint Sarah.

- Attend, ça fait à peine 2 secondes que je regarde! je me défends. Et puis on s'en fiche de Julie.

- Ze vous rappelle que c'est mes zumelles alors arrêtez de vous battre.

- Bon faîtes moins de bruit où ils vont nous entendre, je leur dit en baissant le ton.

Elles obéissent toutes bien sagement et se mettent à chuchoter, on a beau être assez loin et couvertes par les buissons, je suis pas sûre qu'on soit totalement invisibles. On doit avoir l'air malignes toutes les 4 dans les buissons! J'observe encore quelques instant Aline qui fait trempette dans le lac: elle est à poil et je peux pas nier qu'elle m'excite énormément. Dommage que le reflet de la lune sur l'eau m'empêche de contempler les détails. Finalement je cède les jumelles à Julie.

- C'est quand même bizarre comme idée d’espionner Aline, fait remarquer Eléonore.

- C'est Sarah et ses fantasmes voyeurs tout ça...

- Même pas vrai! se défend celle-ci. Mais je trouve ça étrange qu'elle se baigne à cette heure là.

- Je suis d'accord avec toi, je lui dis. Mais c'est pas en l'espionnant qu'on en saura plus sur ce qu'elle veut...

- Arthur, me coupe Julie.

Et la mêlée reprends pour avoir le contrôle des jumelles. Ne voulant pas nous faire repérer, je mets fin à la lutte et les donne à Sarah.

- Décris-nous ce qui se passe, demande Eléonore.

- Ils font rien pour l'instant, je crois qu'ils parlent.

J'essaie de voir la scène sans les jumelles, mais c'est vachement loin et j'arrive à peine à percevoir leur silhouette. Arthur se rapproche d'Aline et se pose sur son rocher au bord de l'eau. Leur silhouette commence à se confondre...

- Il se passe quoi maintenant?

Sarah ne dit rien, mais elle a l'air très concentrée sur ce qu'elle voit. Après 30 bonnes secondes d'attente elle me passe les jumelles, toujours muette.

- Nan c'est à moi de les avoir, se plaint Eléonore.

- Bah attends 2 secondes je regarde juste ce qu'ils f...

Ça y est je vois. À quelques centaines de mètres d'ici, Aline et Arthur sont en train de baiser. Je comprends que ça ait choqué Sarah, elle appréciait Arthur... J'ai bien envie de dire quelque chose qui détend l'atmosphère, mais je trouve rien. Je me tais et passe les jumelles à Eléonore. Celle-ci est interloquée par la scène, j'imagine qu'elle doit pas vraiment savoir ce qui se passe.

- Ils sont en train de faire l'amour? elle demande naïvement.

- Oui c'est ça.

- Nan c'est pas ça! s'écrit Sarah qui éclate en sanglot. Il est en train de la baiser c'est tout, mais ils font pas l'amour.

- Pourquoi tu pleures? demande Eléonore.

- Parce que... Parce que je pensais qu'il m'aimait!

J'aimerais la consoler mais elle s'en va avant que j'ai pu dire quoi que ce soit... Je sais bien que les relations entre Sarah et Aline sont chaotiques, j'imagine que ça lui a fait très mal de voir ça, même si je m'y connais pas trop en amour...

- Il font des bébés? demande Eléonore en posant les jumelles.

- Non, ils se font simplement plaisir, pour se dire qu'ils s'aiment.

- Il m'a jamais fait l'amour à moi, ça veut dire qu'il m'aime pas?

- C'est compliqué..

- Orgasme... chuchote Julie.

- Regarde pas ça c'est pas de ton âge, je dis en lui reprenant les jumelles.

Arthur et Aline ont l'air d'avoir fini. Ils se sont calmés du moins. Je décide qu'il est temps de rentrer et les filles me suivent à la cabane.

- Tu sais Camille, me chuchote Eléonore sur le chemin du retour. Ze suis désolée de t'avoir demandée de faire des trucs sales. C'était méssant et tout ce que ze voulait c'était avoir du plaisir.

- Oh mais c'est pas grave, je lui répond. Je sais que ça fait plaisir de donner des ordres et puis t'es encore petite.

Elle reste silencieuse, je comprends pas trop pourquoi elle s'excuse maintenant, peut-être qu'elle culpabilise à cause de ses petites fantaisies sous la tente quand on faisait les sandwichs. C'était l'extase pour moi, je lui ai pas dis, mais elle m'a donnée un orgasme super puissant en me laissant lécher son petit trou, je m'en souviendrai longtemps! Mais dans un sens je regrette pas qu'elle ait arrêté, c'était peut-être trop dangereux... Lorsqu'on arrive à la cabane Sarah pleure encore, enfouie dans son sac de couchage. Peut-être que moi aussi je devrais arrêter de la torturer comme ça...

- Camille, tu m'as touzours pas dit pourquoi Arthur fait l'amour à Aline et pas à moi.

Je m'apprête à répondre mais Sarah me devance:

- Parce qu'Aline a gagné. Elle voulait être toute seule pour aimer Arthur et elle a réussi.

- Voilà, je dis simplement.

Je sens qu'Eléonore est touchée par les mots de Sarah. Elle a compris. Étrangement moi aussi je me sens concernée par cette défaite, alors que pourtant je ne participais pas à la bataille. Ça doit être liée à mon empathie pour Eléonore... ou pour Sarah...

On a mal dormi cette nuit là.
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